La journée de partage d’expériences du réseau d’écoles21 a remporté un franc succès !
Il existe des moyens efficaces de mettre en œuvre la promotion de la santé et la prévention en milieu scolaire. Santé bernoise soutient les directions d’écoles, les enseignant-e-s, les travailleurs sociaux scolaires, les directions d’écoles à journée continue, les conseils des parents et les autorités scolaires dans leurs démarches.
Un des moyens pour les écoles est d’entrer dans le Réseau des écoles en santé, devenu « Réseau d’écoles21 – Réseau suisse d’écoles en santé et durables » en 2017. L’orientation du réseau reste la même, une approche globale, collective et interdisciplinaire qui fait de l’école un lieu où il fait bon vivre, apprendre et travailler.
La 3ème journée de partage d’expériences du réseau qui a eu lieu le 7 mars 2018 a été l’occasion d’allier santé et développement durable à travers une même thématique : « Boîte à outils pour prendre soin de soi et des élèves ». Durant cette journée, les professionnels du milieu scolaire ont eu la possibilité de recevoir des outils pratiques permettant d’une part le renforcement des compétences psychosociales, et d’autre part une meilleure compréhension de la diversité interculturelle.
L’école est un lieu idéal pour promouvoir l’estime de soi des élèves et pour leur apprendre à développer leurs propres compétences. C’est également le lieu qui reflète au mieux la société et sa diversité, sa complexité. Cette journée a été l’occasion de soutenir les professionnel-le-s de l’éducation dans leur travail avec les élèves grâce à des conférences d’une grande qualité comme celle de Madame Roberta Andreetta Di Blasio, psychologue spécialisée en psychologie de l’enfance et de l’adolescence. Elle nous a notamment expliqué l’importance de viser à la mise en place d’un bon climat relationnel afin de développer les compétences psychosociales des enfants.
Monsieur Jean-Claude Métraux, psychiatre et psychothérapeute de l’enfant et de l’adolescent nous a démontré l’importance de la bonne collaboration avec les parents afin de réduire ou d’éviter une « double marginalisation » de l’enfant ou de l’adolescent. Dans ce phénomène, le jeune ne s’identifie plus à la culture de son pays d’origine et ne se sent pas non plus appartenir à celle du pays dans lequel il vit. Le jeune se sent tiraillé et risque de rompre tous liens.
Les participants ont apprécié cette journée riche en apports théoriques ainsi qu’en ateliers plus axés sur la pratique et nous nous réjouissons de la reconduite en 2019.