Fièvre acheteuse pendant le Black Friday
Quand la chasse aux bonnes affaires devient une addiction
L’oniomanie, ou addiction aux achats compulsifs, est très répandue en Suisse, et les actions telles que le Black Friday ne font qu’aggraver la situation des personnes concernées. Devant la multitude d’offres exceptionnelles et les nombreuses tentations d’achats, même les personnes qui ne présentent pas un comportement addictif ont du mal à résister. Dans le cadre de la Black Week, nous attirons l’attention sur les achats compulsifs.
Avez-vous déjà réfléchi à votre comportement d’achat ? L’auto-test vous permet de découvrir si votre comportement est risqué.
Mon comportement en matière d’achats est-il sain ?
Avez-vous déjà réfléchi à votre comportement d'achat ? Faites le test.
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Selon une étude de l’Office fédéral de la santé publique (2019), en Suisse, une personne sur cinq présente un comportement à risque en matière d’achats.Cela correspond à peu près au nombre de personnes habitant en Suisse romande.
Sur la population suisse, environ cinq pour cent aurait une dépendance aux achats. Ce qui équivaut à 33 fois la vaudoise aréna à Lausanne.
Ces chiffres peuvent surprendre, car malgré leur large diffusion, les achats compulsifs ne suscitent pas beaucoup d’intérêt. Cela s’explique par le fait qu’il s’agit d’une « addiction silencieuse », qui s’installe souvent très discrètement. La disponibilité continuelle d’offres en ligne ou l’organisation de journées de soldes à grande échelle tels que le Black Friday attisent les comportements probléma-tiques. Les soldes exercent une pression et renforcent l’envie d’acheter. Etant don-né que la consommation est connotée positivement dans la société, les achats en quantité démesurée ne se voient pas tout de suite. Les personnes atteintes ne sont donc bien souvent pas reconnues et ne cherchent de l’aide que tardivement.
Quelles sont les conséquences aux achats compulsifs ?
Les conséquences du comportement à risque ou d’une addiction sont les conflits, l’endettement et l’isolement social. La dépression, des troubles du sommeil ou des troubles anxieux peuvent apparaître.
Que puis-je faire ?
Il existe différentes méthodes pour contrôler la consommation.Par exemple d’écrire des listes de course ou de respecter la règle des 24 heures, selon laquelle les produits doivent d’abord être mis de côté pendant 24 heures et réévalués après un jour. Les produits ne peuvent être achetés que si l’achat est toujours considéré nécessaire ou pertinent.
Si vous vous inquiétez de votre comportement d’achat ou si une personne concernée se trouve dans votre entourage, vous trouverez chez nous un soutien.
Conseils personnalisés sur place, par téléphone ou via chat – nos offres sont gratuites.